Une des missions premières du CALACS de Granby est de venir en aide aux filles et femmes victimes d’agression sexuelle. Toutes les formes d’agressions sexuelles provoquent des conséquences négatives et entraînent des difficultés relationnelles pour la majorité voir toutes les victimes. Pour nous, au CALACS, l’exploitation sexuelle est une forme de violence sexuelle.
Notre définition de l’exploitation sexuelle :
« Une pratique par laquelle une ou des personnes obtiennent une gratification sexuelle, un gain financier ou autre avancement quelconque en abusant de la sexualité d’une personne ou un groupe de personnes. C’est-à-dire que l’exploitation sexuelle réside dans le fait d’utiliser la sexualité de quelqu’un sans égard à ce que cette personne peut sentir ou ressentir. Ainsi, l’exploitation sexuelle se trouverait dans le fait de s’attendre à ce qu’une personne exécute ce qu’on lui demande au plan sexuel, simplement parce qu’on a payé (ou rendu service) et de considérer cette personne comme étant au service sexuel d’autrui. Nous incluons dans cette définition : la prostitution de rue, la prostitution de fin de mois, la danse nue, les massages érotiques, les escortes (agences ou indépendantes), la pornographie, prostitution par Internet. » (CLES, 2014)
Étant conscientes de l’augmentation flagrante de l’exploitation sexuelle des dernières années dans notre région, le CALACS de Granby a décidé de pousser la réflexion afin de se mettre à jour sur ce sujet. En effet, le 4 Mars 2020 (journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle), un rapport entourant la problématique de l’exploitation sexuelle sur les territoires de la Haute-Yamaska et Brome-Missisquoi a été dévoilé : L’exploitation sexuelle en Haute-Yamaska et Brome-Missisquoi « Comprendre pour mieux intervenir».